Accueil périscolaire et études

Accueil de loisirs périscolaire du mercredi

Accueil périscolaire

Le temps d’études surveillées est proposé aux enfants, en fin de journée et en dehors du temps scolaire pendant l’accueil périscolaire. Il leur permet de s’avancer en autonomie sur leurs leçons. Ce temps est encadré par des enseignants volontaires ou des agents d’animation de la Ville.

Ces personnes, au regard de la nature des études, dites surveillées, et du nombre d’enfants encadrés, ne sont pas tenues à des obligations de résultats. Le travail effectué pendant le temps d’études surveillées ne dispense pas les parents d’un contrôle journalier.

Vos enfants peuvent être accueillis :

  • Avant la classe : les lundis, mardis, mercredis, jeudis et vendredis matin à partir de 7h30,
  • Après la classe : le mercredi midi de 11h45 (11h55 pour Jean-Zay et Aristide-Briand) jusqu’à 13h et les lundis, mardis, jeudis et vendredis soir de 16h30 jusqu’à 18h30.

Collations

La collation et la boisson du soir sont fournis aux enfants entre 16h30 et 17h00.

La collation du mercredi midi est proposée aux enfants présents entre 12h45 et 13h00 (il ne s’agit pas d’un repas mais d’une collation d’attente).

 

Facturation

La facturation est calculée en fonction du quotient familial, des tarifs en vigueur, du nombre de demi-heures de présence de(s) l’enfant(s).

La réservation est obligatoire et la présence non réservée sera majorée lors de la facturation.

>> Consultez les tarifs

L’étude

L’étude est un temps proposé aux enfants, en fin de journée et en dehors du temps scolaire, leur offrant la possibilité de s’avancer en autonomie sur leurs leçons. Ce temps est encadré par des enseignants volontaires ou des agents de la ville (ATSEM, animateurs).
Ces personnes, au regard de la nature de l’étude, dite surveillée, et du nombre d’enfants encadrés, ne sont pas tenues à des obligations de résultats. Le travail effectué en étude ne dispense pas les parents d’un contrôle journalier.

Organisation :
Le temps d’études surveillées est proposé tous les lundis, mardis, jeudis et vendredis. Seuls les vendredis qui précèdent les vacances scolaires, et les jours où le nombre de participants/intervenants n’est pas suffisant ne sont pas proposés.

 

Durée :

Le service sera mis en place à partir du lundi 16 septembre 2024

  • De 17h à 17h30 : études sans sortie de l’enfant
  •  De 17h30 à 18h : départ échelonné possible

Le service sera mis en place à partir du 18 septembre. Deux groupes de 18 enfants maximum seront accueillis sur chaque école élémentaire de la Ville.

Comme les années précédentes, la priorité est donnée au CM2 puis CM1, et enfin jusqu’au CE1.

Concernant l’accueil des CP, nous vous remercions de bien vouloir vous rapprocher de l’enseignant de votre enfant. L’arrivée en CP est une étape fondamentale dans l’acquisition de l’autonomie. Une aide parentale est toujours nécessaire bien qu’elle puisse être appuyée par le temps d’études surveillées.

 

Facturation :

L’étude revêt un caractère facultatif, l’activité est payante au même tarif que le périscolaire.

 

Pour utiliser ce service, il appartient aux parents ou à l’enfant de se faire connaitre auprès des enseignants ou des animateurs de son école et de faire une inscription préalable et par période (ex : P1 du 16 septembre au 18 octobre) à l’aide de ce coupon « Étude surveillée ».

Le saviez-vous ?

La Confédération Syndicale des Familles (CSF) et les centres socioculturels Pierre-Legendre et Henri-Normand proposent du soutien scolaire individualisé pour les élèves de primaire et du secondaire. Contactez ces structures pour en savoir plus.

À la sortie de l’école, le travail donné par les maîtres aux élèves se limite à un travail oral ou des leçons à apprendre.

Ce que dit la loi. La circulaire du 29 décembre 1956 est sans ambiguïté : « aucun devoir écrit, soit obligatoire, soit facultatif, ne sera demandé aux élèves hors de la classe », en primaire. A l’époque, déjà, « l’intérêt éducatif limité » des devoirs écrits à la maison était pointé du doigt.

L’esprit de ce texte est relayé sur de nombreux sites officiels : « il est interdit de donner à faire à des élèves un travail écrit à la maison », peut-on ainsi lire sur  service-public.fr, qui rappelle que rien n’empêche, en revanche, un enseignant de donner un travail oral (lecture ou recherche par exemple) ou des leçons à apprendre à la maison.

Un rappel que relaient régulièrement certaines académies, comme l’académie du Nord qui, en 2006, a diffusé auprès de ses inspecteurs un document à l’intitulé explicite : « Devoirs à la maison : 50 ans de travail au noir ». On pouvait notamment y trouver « 7 types d’arguments contre les devoirs à la maison ».

Par ailleurs, les centres socioculturels interviennent sur de l’accompagnement plus personnalisé, contractualisé par le dispositif CLAS.

La directrice du centre socioculturel pierre Legendre explique :

L’Association socioculturelle Pierre Legendre propose de « L’accompagnement à la scolarité ».

Cette action s’inscrit dans le dispositif CLAS (contrat local d’accompagnement à la scolarité) proposé par la Caisse d’allocation familiale.

 

Le projet CLAS propose aux enfants et aux jeunes l’appui et les ressources complémentaires dont il a besoin pour s’épanouir et réussir à l’école.

Avec  pour ambition la réussite de tous élèves, au fil des années l’Éducation Nationale a engagé de nombreuses réformes. Principalement à haute visée pédagogique, certaines d’entre-elles ont cependant agi sur l’organisation même de l’école. Durant la dernière décennie, la suppression de la classe le samedi matin, la semaine d’école sur neuf demi-journées, la création de temps d’activités périscolaires (TAP) ont nettement transformé la structuration du temps scolaire, par extension, ont influé sur les autres temps adjacents de l’enfant et sur l’organisation matérielle des familles. La mise en œuvre de ces réformes a été confiée aux municipalités avec toutes les limites qu’elles peuvent connaitre : moyens financiers,  locaux adaptés, transports scolaires, personnels suffisants… dès lors, comment construire un environnement favorable aux apprentissages ?

 

Question à François Testu

Professeur Emérite de l’Université de Tours

Président de l’Observatoire de Rythmes et des Temps de vie des enfants et des Jeunes (ORTEJ)

 

Quelles priorités pour aménager les temps scolaires de l’enfant ?

Il s’agit de proposer des emplois du temps journalier (c’est la priorité), hebdomadaire, annuel, adapté pour favoriser le développement harmonieux de l’activité intellectuelle et physique des élèves qui ne maîtrisent pas encore la tâche à exécuter, pour favoriser la réussite. L’aménagement du temps constitue alors, l’un des  moyens de lutte contre l’échec scolaire. Aussi, les priorités  pour aménager le temps scolaire sont-elles les suivantes :

 

  • Respecter la rythmicité journalière biologique et psychologique de l’enfant. C’est principalement dans la journée qu’est mise en évidence la rythmicité.
  • Alléger le temps scolaire journalier, notamment pour les plus jeunes… Il est aberrant que des enfants de 4-5 ans soient autant présents à l’école que des jeunes de 10-11 ans ! Des structures « sas » doivent pouvoir accueillir les élèves avant et après la classe, structures où les activités non scolaires seraient encadrées par des animateurs qui interviendraient également à la pause de midi.
  • Réserver les moments reconnus comme favorables à l’activité intellectuelle (milieu et fin de matinée et fin d’après-midi chez les élèves les plus âgés du cycle primaire) pour les apprentissages et les activités demandant le plus d’attention et d’effort cognitif.
  • Occuper les moments reconnus comme moins favorables par des activités d’entretien, d’éveil, par des contenus plus ludiques, plus socialisants.
  • Aménager le « creux » d’après-déjeuner.
  • Proposer des vacances scolaires de 2 semaines (notamment en novembre et février, périodes de l’année reconnues comme difficiles à vivre) et des périodes de travail scolaire de 7 semaines au plus.
  • Respecter le sommeil de l’enfant. Il est primordial que les enfants dorment leur compte.
  • Éviter la semaine de 4 jours où l’on ne peut pas profiter de la libération du temps. Les résultats des recherches chronobiologiques et chronopsychologiques montrent que :
    • la semaine de 4 jours ne respecte pas les rythmes journaliers de l’activité psychologique et physiologique de l’élève, mais surtout, elle génère une baisse de la vigilance, voire des comportements d’inadaptation dans et en dehors de l’école.
    • La semaine de 4 jours sans une politique socioéducative périscolaire et extrascolaire d’accompagnement accentue et allonge, chez certains enfants, les effets perturbateurs du week-end qui se traduit par une désynchronisation des rythmes de vie des enfants, désynchronisation, source de fatigue, de mauvaise performances et de désintérêt.
  • Prendre en compte les facteurs qui influent sur la rythmicité : l’âge et la maîtrise de l’exercice.
  • Moduler les horaires et les durées de classe en fonction de l’âge.

La semaine scolaire est répartie sur neuf demi-journées, du lundi au vendredi. A la rentrée 2019, l’Etat a permis aux communes de substituer le centre de loisirs à la  classe du mercredi matin. Pour les mêmes raisons que celles évoquées ci-avant par François Testu, la municipalité a affirmé sa volonté de maintenir la semaine scolaire sur neuf demi–journées.

Rappel historique (source ORTEJ)

L’analyse de  la conception des emplois du temps nous amène à constater qu’ils ont principalement résulté des éxigences politiques, religieuses et sociales de la société adulte. La mise en place de la coupure du mercredi, des vacances d’été, des vacances de février et de la semaine de quatre jours illustre cette démarche.

 

La coupure du mercredi ?

L’école française est la seule au monde a proposer une journée de « congé » au milieu de la semaine. Cette coupure de la régularité de la vie de l’enfant, aujourd’hui, correspond au « prix » que Jules Ferry dut payer pour que l’école française soit laïque et que les enfants puissent participer au catéchisme en dehors de l’école.

 

Les vacances d’été ?

Elles n’ont absolument pas été créées pour « nantir » d’avantages supplémentaires les institutrices et instituteurs ! Il fallait remplacer aux champs, de juillet à octobre, les hommes partis au front pendant la grande guerre.

 

Les vacances de février ?

Autrefois appelées vacances de mardi gras, elles sont portées à neuf jours et décalées d’une semaine, selon deux zones géographiques, à la suite des Jeux Olympiques de Grenoble en 1968. Le lobby du tourisme blanc était né.

 

La semaine de quatre jours ?

En 2009-2010, la possibilité étant offerte, 95% des écoles fonctionnent en semaine de 4 jours. En 2013, cet aménagement était écarté,