Lac de Beaulieu : précautions en cas de cyanobactéries

Avec les beaux jours, les cyanobactéries pourraient à nouveau apparaître au lac de Beaulieu. C’est un phénomène éphémère. Il est toutefois recommandé de ne pas avoir de contact avec l’eau, ni de pêcher.

 

Les cyanobactéries, c’est quoi ?

Appelés algues bleues, ces micro-organismes se développent dans les eaux stagnantes, peu profondes et riches en nutriments, conditions que regroupe le lac de Beaulieu.
C’est pourquoi, elles y prolifèrent de façon soudaine, lorsque les conditions de température et d’ensoleillement sont réunies comme c’était le cas récemment. Leurs pigments donnent une coloration bleu-vert à l’eau.
La vidange du lac et les travaux de réfection du moine (ouvrage de vidange permettant l’évacuation de l’eau et la mise à sec progressive), menés en 2017-2018, ont permis de réduire les risques, mais le lac reste tout de même sensible à ce phénomène.

 

Posent-elles problème ?

La situation actuelle est assez exceptionnelle pour cette période de l’année avec une couleur bleue/verte de l’eau et une odeur nauséabonde notamment au niveau de la digue. La ville de Couëron et la fédération de pêche suivent activement le phénomène et les impacts sur l’écosystème du lac.

 

La prolifération massive de cyanobactéries peut impacter les populations piscicoles. Elles perturbent le développement des végétaux et appauvrissent l’eau en oxygène. Elles engendrent parfois des nuisances olfactives. Certaines espèces peuvent produire des toxines induisant des risques sanitaires chez l’homme et les animaux (irritations en cas de contact ; maux de ventre, nausées en cas d’ingestion).
Ces toxines peuvent rester présentes jusqu’à 3 semaines après la disparition des algues.

 

Quelles précautions faut-il prendre ?

Lorsque les cyanobactéries sont présentes en grandes quantité :

  • Éviter tout contact avec l’eau
  • Ne pas laisser les animaux domestiques boire ou se baigner,
  • Laver les parties du corps et objets ayant été en contact avec l’eau
  • Ne pas consommer les poissons pêchés même après cuisson ou décongélation
  • Signaler en mairie toute mortalité d’animaux sauvages

 

Mis à jour le 22 avril 2024