Accueil périscolaire et études

Accueil périscolaire

Vos enfants peuvent être accueillis avant et après la classe, à partir de 7h30 le matin (les écoles ouvrent leurs portes à 8h35).

 

Après la classe, l’accueil se fait de 16h30 à 18h30 (le goûter, fourni par la Ville, a lieu de 16h30 à 17h).

 

Afin de respecter les rythmes de l’enfant, cet accueil ne doit pas dépasser 2 heures et demie.

 

La facturation est calculée en fonction du quotient familial sur le nombre de demi-heure de présence par enfant.

 

Études

Des études (tarifs identiques à ceux de l’accueil périscolaire) sont ouvertes par la municipalité dans les écoles élémentaires de la commune de Couëron, en période scolaire, selon les horaires suivants :

  • de 17h à 17h30 : étude sans sortie de l’enfant,
  • de 17h30 à 18h : départ échelonné possible.

 

L’étude est assurée soit par des enseignants de chaque école élémentaire, soit par des personnels municipaux.

 

En cas d’indisponibilité des encadrant(e)s, l’étude pourra être interrompue. Les enfants concernés seront alors accueillis au périscolaire.

 

Soutien scolaire

La Confédération Syndicale des Familles (CSF) et les centres socioculturels Pierre-Legendre et Henri-Normand proposent du soutien scolaire individualisé pour les élèves de primaire et du secondaire. Contactez ces structures pour en savoir plus.

 

>> Consulter le règlement intérieur des activités péri-éducatives (avril 2022)

 

Le Saviez-vous ? 

Peut-on donner à un élève du primaire des devoirs à faire à la maison ?

À la sortie de l’école, le travail donné par les maîtres aux élèves se limite à un travail oral ou des leçons à apprendre.

Ce que dit la loi. La circulaire du 29 décembre 1956 est sans ambiguïté : « aucun devoir écrit, soit obligatoire, soit facultatif, ne sera demandé aux élèves hors de la classe », en primaire. A l’époque, déjà, « l’intérêt éducatif limité » des devoirs écrits à la maison était pointé du doigt.

L’esprit de ce texte est relayé sur de nombreux sites officiels : « il est interdit de donner à faire à des élèves un travail écrit à la maison », peut-on ainsi lire sur  service-public.fr, qui rappelle que rien n’empêche, en revanche, un enseignant de donner un travail oral (lecture ou recherche par exemple) ou des leçons à apprendre à la maison.

Un rappel que relaient régulièrement certaines académies, comme l’académie du Nord qui, en 2006, a diffusé auprès de ses inspecteurs un document à l’intitulé explicite : « Devoirs à la maison : 50 ans de travail au noir ». On pouvait notamment y trouver « 7 types d’arguments contre les devoirs à la maison ».

 

Devoirs après la classe

Les solutions pour prendre en charge la garde des enfants au-delà des horaires scolaires sont à trouver localement, auprès des municipalités ou des associations.

A Couëron, la ville propose, en étroite collaboration avec des enseignants et des agents de la collectivité volontaire un  temps appelés « études surveillés » après la classe entre 17h00 et 18h00.

Témoignage d’un enseignant qui accompagne les enfants sur ce temps : Coraline Marzoni – enseignante et directrice de l’école Jean Zay

 

L’étude à Couëron est un temps d’accompagnement du travail scolaire. À Jean Zay par exemple, il est encadré essentiellement par les enseignants. Il s’agit d’une heure du temps périscolaire (17h/18h, après un goûter et un temps récréatif) durant lequel les élèves qui le souhaitent peuvent faire leurs devoirs dans un cadre propice au réinvestissement des tâches accomplies en classe. Les élèves travaillent dans une salle de classe, souvent regroupés par niveau avec de nombreux outils à leur disposition: affichages aide-mémoire, dictionnaire, outil informatique…

L’enseignant accompagne au mieux ces élèves dans les travaux de lecture, de mémorisation des leçons ou poésie, et autres recherches diverses. Il peut apporter des éclairages en cas de questionnement sur les contenus et de l’aide dans la méthodologie d’apprentissage.

Cela peut permettre aux élèves en difficulté ou en conflit avec leurs parents de partager ce temps avec des pairs et des professionnels.

De plus à la sortie de l’étude, ils peuvent rejoindre leur habitation, déchargés de la mission des devoirs; dans une journée d’écolier qui est parfois bien longue.

 

Par ailleurs, les centres socioculturels interviennent sur de l’accompagnement plus personnalisé, contractualisé par le dispositif CLAS.

La directrice du centre socioculturel pierre Legendre explique :

L’Association socioculturelle Pierre Legendre propose de « L’accompagnement à la scolarité ».

Cette action s’inscrit dans le dispositif CLAS (contrat local d’accompagnement à la scolarité) proposé par la Caisse d’allocation familiale.

 

Le projet CLAS propose aux enfants et aux jeunes l’appui et les ressources complémentaires dont il a besoin pour s’épanouir et réussir à l’école.

 

Le groupe est composé d’environ 20 enfants et 10 bénévoles ; un bénévole accompagne et encadre 2 enfants.

 

La séance est divisée en 3 temps :

  • Le goûter « Quoi de neuf aujourd’hui ? »
  • Un temps aide aux devoirs (entre 30 et 40 mn)
  • Un temps « projet citoyen » (30 mn)

 

Le temps « projet citoyen » permet d’élargir les centres d’intérêts des enfants en mobilisant les ressources locales (ex : médiathèque, sorties culturelles au théâtre …).

Il permet d’apprendre en jouant, en laissant libre court à sa créativité. L’enfant est amené à prendre confiance en ses capacités.

 

Nos missions sont de :

  • Suivre, encourager et accompagner la progression des enfants.
  • Proposer des pratiques centrées sur l’acquisition et l’échange de savoirs, savoirs faire et savoirs être.
  • Mettre l’enfant en situation de réfléchir, d’expérimenter, de s’exprimer afin de lui permettre de confronter et d’enrichir ses représentations.
  • Élaborer des projets qui passent par la découverte, l’expérimentation, la réflexion, et qui mobilisent les savoirs appris.
  • Apporter une aide méthodologique au travail scolaire.
  • Encourager les rencontres avec d’autres personnes ; l’entraide.

 

Pour aller plus loin :

Rythmes de vie de l’enfant et apprentissages

Avec  pour ambition la réussite de tous élèves, au fil des années l’Éducation Nationale a engagé de nombreuses réformes. Principalement à haute visée pédagogique, certaines d’entre-elles ont cependant agi sur l’organisation même de l’école. Durant la dernière décennie, la suppression de la classe le samedi matin, la semaine d’école sur neuf demi-journées, la création de temps d’activités périscolaires (TAP) ont nettement transformé la structuration du temps scolaire, par extension, ont influé sur les autres temps adjacents de l’enfant et sur l’organisation matérielle des familles. La mise en œuvre de ces réformes a été confiée aux municipalités avec toutes les limites qu’elles peuvent connaitre : moyens financiers,  locaux adaptés, transports scolaires, personnels suffisants… dès lors, comment construire un environnement favorable aux apprentissages ?

 

Question à François Testu

Professeur Emérite de l’Université de Tours

Président de l’Observatoire de Rythmes et des Temps de vie des enfants et des Jeunes (ORTEJ)

 

Quelles priorités pour aménager les temps scolaires de l’enfant ?

Il s’agit de proposer des emplois du temps journalier (c’est la priorité), hebdomadaire, annuel, adapté pour favoriser le développement harmonieux de l’activité intellectuelle et physique des élèves qui ne maîtrisent pas encore la tâche à exécuter, pour favoriser la réussite. L’aménagement du temps constitue alors, l’un des  moyens de lutte contre l’échec scolaire. Aussi, les priorités  pour aménager le temps scolaire sont-elles les suivantes :

 

  • Respecter la rythmicité journalière biologique et psychologique de l’enfant. C’est principalement dans la journée qu’est mise en évidence la rythmicité.
  • Alléger le temps scolaire journalier, notamment pour les plus jeunes… Il est aberrant que des enfants de 4-5 ans soient autant présents à l’école que des jeunes de 10-11 ans ! Des structures « sas » doivent pouvoir accueillir les élèves avant et après la classe, structures où les activités non scolaires seraient encadrées par des animateurs qui interviendraient également à la pause de midi.
  • Réserver les moments reconnus comme favorables à l’activité intellectuelle (milieu et fin de matinée et fin d’après-midi chez les élèves les plus âgés du cycle primaire) pour les apprentissages et les activités demandant le plus d’attention et d’effort cognitif.
  • Occuper les moments reconnus comme moins favorables par des activités d’entretien, d’éveil, par des contenus plus ludiques, plus socialisants.
  • Aménager le « creux » d’après-déjeuner.
  • Proposer des vacances scolaires de 2 semaines (notamment en novembre et février, périodes de l’année reconnues comme difficiles à vivre) et des périodes de travail scolaire de 7 semaines au plus.
  • Respecter le sommeil de l’enfant. Il est primordial que les enfants dorment leur compte.
  • Éviter la semaine de 4 jours où l’on ne peut pas profiter de la libération du temps. Les résultats des recherches chronobiologiques et chronopsychologiques montrent que :
    • la semaine de 4 jours ne respecte pas les rythmes journaliers de l’activité psychologique et physiologique de l’élève, mais surtout, elle génère une baisse de la vigilance, voire des comportements d’inadaptation dans et en dehors de l’école.
    • La semaine de 4 jours sans une politique socioéducative périscolaire et extrascolaire d’accompagnement accentue et allonge, chez certains enfants, les effets perturbateurs du week-end qui se traduit par une désynchronisation des rythmes de vie des enfants, désynchronisation, source de fatigue, de mauvaise performances et de désintérêt.
  • Prendre en compte les facteurs qui influent sur la rythmicité : l’âge et la maîtrise de l’exercice.
  • Moduler les horaires et les durées de classe en fonction de l’âge.

 

 

Quelle organisation à Couëron ?

La semaine scolaire est répartie sur neuf demi-journées, du lundi au vendredi. A la rentrée 2019, l’Etat a permis aux communes de substituer le centre de loisirs à la  classe du mercredi matin. Pour les mêmes raisons que celles évoquées ci-avant par François Testu, la municipalité a affirmé sa volonté de maintenir la semaine scolaire sur neuf demi –journées.

 

Rappel Historique

Source ORTEJ

 

Comment le temps scolaire s’est organisé au fil du temps ?

 L’analyse de  la conception des emplois du temps nous amène à constater qu’ils ont principalement résulté des éxigences politiques, religieuses et sociales de la société adulte. La mise en place de la coupure du mercredi, des vacances d’été, des vacances de février et de la semaine de quatre jours illustre cette démarche.

 

La coupure du mercredi ?

L’école française est la seule au monde a proposer une journée de « congé » au milieu de la semaine. Cette coupure de la régularité de la vie de l’enfant, aujourd’hui, correspond au « prix » que Jules Ferry dut payer pour que l’école française soit laïque et que les enfants puissent participer au catéchisme en dehors de l’école.

 

Les vacances d’été ?

Elles n’ont absolument pas été créées pour « nantir » d’avantages supplémentaires les institutrices et instituteurs ! Il fallait remplacer aux champs, de juillet à octobre, les hommes partis au front pendant la grande guerre.

 

Les vacances de février ?

Autrefois appelées vacances de mardi gras, elles sont portées à neuf jours et décalées d’une semaine, selon deux zones géographiques, à la suite des Jeux Olympiques de Grenoble en 1968. Le lobby du tourisme blanc était né.

 

La semaine de quatre jours ?

En 2009-2010, la possibilité étant offerte, 95% des écoles fonctionnent en semaine de 4 jours. En 2013, cet aménagement était écarté,